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Le journalisme apprend à voir au-delà des apparences. À écouter attentivement, à comprendre les blessures invisibles, les silences pleins de sens. C’est un regard que je garde encore aujourd’hui — dans la direction de la Fondation, où il faut saisir les besoins réels, et surtout, s’entourer de personnes qui partagent vos valeurs. Pour moi, chanter, c’est simplement une autre forme de journalisme. Surtout lorsqu’il s’agit des chansons d’Aznavour — elles parlent d’amour, de trahison, de peur, de désillusions… de tout ce que la vie contient de vrai. La seule différence, c’est que dans une chanson, on n’a pas besoin de choisir ses mots : on y met l’émotion, à nu, sans filtre.Pour moi, chanter, c’est une conversation intime avec chaque personne dans la salle.Et c’est aussi une incroyable source de guérison.